On a toujours lu avec une grande attention la dernière page d’un livre et on a remarqué ceci : quand il s’agit d’un bon livre, ces lignes finales entraînent vers un nouvel ailleurs, et c’est ainsi qu’on suit le fil des choses. C’est le cas pour le livre d’Etienne Klein dont on a déjà parlé ici puisque la conclusion se fait sur la musique qu’Einstein aimait tant.
« Je pense souvent en musique. Je vis mes rêveries en musique. Je vois ma vie en termes de musique », disait-il en 1929.
Et on ne peut que s’émouvoir du soutien que Mozart a été pour lui. Il en aimait les sonates : « si pures, si belles » ; il en disait qu’elles étaient « le reflet de la beauté intérieure de l’univers ».
Alors, on écoute Mozart aussi, dans ce petit jour qui pointe.
Et on laisse partir ce livre vers de nouvelles rencontres.
etienne klein - Page 2
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Indispensable Mozart.
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Passer la soirée avec Albert et Etienne
Passer la soirée à lire Le pays qu’habitait Einstein, d’Etienne Klein.
Ici, on aime Einstein et c’est avec un grand plaisir qu’on suit Etienne Klein, mais lui est à bicyclette alors qu’ici, on est emmitouflé dans l’étole de laine tissée à la main à Ainhoa par un berger-tisserand et que trois chats sont lovés dans les replis de l’étoffe.
On ne dissertera pas sur la qualité de ce livre car on n’a pas la qualité d’un critique littéraire ; d’autres le feront évidemment bien mieux. Mais on redira encore une fois notre admiration pour les livres qui viennent quand et où on a vraiment besoin d’eux.
Dans une vie semée d’étapes, et une étape arrivera prochainement, il fallait se nourrir à propos de la lumière, du mouvement, du passé, voire, du néant, mais aussi, et surtout, surtout, de la liberté et du sens qu’on donne à sa vie.